Degradable Products | |
![]() Que veut dire dégradable? ésigner des différents types de plastiques auto dégradables: Dégradables, Complètement dégradable et Oxo-biodégradable Ces différents mots se rapportent au même processus et recouvrent des technologies similaires. La caractéristique commune à ces différents processus consiste dans le fait que la dégradation primaire du produit se fait sous l’action de différentes combinaisons des facteurs externes que sont la lumière, la chaleur, les contraintes mécaniques et l’oxygène de l’air ambiant. Biodégradable, Hydro-biodégradable Ces termes recouvrent la même réalité, c’est-à-dire des technologies à travers lesquelles la dégradation dépend du caractère bioactif de l’environnement dans lequel se trouve le matériau -cet environnement pouvant être, par exemple, le compost- et où sa dégradation résulte de sa consommation par des micro-organismes. À partir de cette description, on comprend que les plastiques dégradables se décomposent exactement comme les matériaux biodégradables, lorsqu’ils sont laissés dans les mêmes lieux que ceux-ci. Cependant, l’inverse n’est pas vrai, dans la mesure ou les plastiques biodégradables ne se dégradent pas à moins d’être, par exemple, enfouis.
Comment cela fonctionne-t-il? Le processus de dégradation commence lors de l’extrusion-même du polymère, celui-ci ayant été additionné d’une faible quantité d’additif. Le but de cet additif est de rompre les liaisons carbone-carbone à l’intérieur de la chaîne macromoléculaire, fractionnant celle-ci en plus petites chaînes et entraînant une altération notables des forces internes de cohésion du matériau et partant une dégradation de toutes les propriétés physiques du produit. Par l’intermédiaire de stabilisants ajoutés au mélange, il est possible d’agir sur une plus ou moins longue durée de vie du matériau, ce qui est fonction de l’application. En effet, un sac poubelle aura besoin de toute sa résistance sur une durée d’au moins 18 mois avant de se dégrader, tandis qu’un sac de détaillant d’emballage de pain pourra voir sa dégradation débuter après seulement quelques semaines. De manière significative, l’additif n’a nul besoin d’un environnement biologique actif pour commencer le processus de dégradation, lequel prendra place même si le sac plastique est laissé à l’air libre. Ceci est très important, si nous voulons combattre efficacement le phénomène environnemental causé par tous les sacs plastiques à l’abandon qui polluent très rapidement le paysage. C’est pourquoi notre plastique totalement dégradable est supérieur au plastique biodégradable, lequel requiert d’être maintenu dans un environnement biologiquement actif (par enfouissement par exemple) pour commencer sa dégradation. Questions fréquentes ![]()
Avec quelle précision peut-on contrôler le début et la durée de la dégradation? La vitesse de dégradation est en grande partie imputable à l’additif utilisé en vue d’une application spécifique. De fait, la vitesse de dégradation dépend de variables qui ne sont pas contrôlables (comme la chaleur, la lumière ou la contrainte).
Comme indiqué ci-dessus, il convient de s’assurer que le produit est conservé à l’abri d’une lumière et d’une chaleur excessives et qu’il n’est pas non plus soumis à des contraintes mécaniques excessives. Les plastiques dégradables devraient être stockés dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, plutôt qu’en extérieur, à un endroit chaud et ensoleillé. Au-delà de ces mesures qui dérivent du simple bon sens, aucune condition particulière n’est expressément requise.
La biodégradation constitue-t-elle le stade final de la dégradation? Pour les films dégradables, la réponse est oui. La dégradation des polyéthylènes et polypropylènes dégradables par oxydation se traduit par le morcellement des macromolécules de ces plastiques. À mesure que les chaînes moléculaires diminuent de taille, elles deviennent mouillables, permettant ainsi de devenir un terrain propice au développement bactériologique qui achève la détérioration moléculaire.
Par leur nature, les emballages plastiques souples présentent des qualités essentielles recherchées par les industries qui emballent leurs produits. On peut citer, parmi ces qualités, la résistance humide, la flexibilité et la résistance mécanique. C’est l’enchevêtrement des longues chaînes moléculaires qui confèrent au produit ces propriétés remarquables. L’action oxydante de notre additif dégradable a pour résultat de briser ces chaînes moléculaires en petits segments qui se traduisent par un matériau qui s’effrite et se désintègre. Le matériau perd sa plasticité, puis la détérioration biologique prend place, si bien qu’à la fin l’ensemble du matériau a été transformé en eau, dioxyde de carbone et un faible pourcentage de biomasse.
Comment les micro-organismes peuvent-ils « digérer » le plastique? En principe, les micro-organismes n’ont pas accès aux atomes de carbone et d’hydrogène présents dans la matière plastique; en effet, les chaînes moléculaires sont trop longues (masse moléculaire de 300,000u). Toutefois, quand la masse moléculaire diminue et passe le seuil des 40,000u, du fait de la dégradation par oxydation, l’énergie de surface de la matière change et il devient mouillable, permettant la formation d’un bio-film à sa surface. Ce bio-film devient alors un support idéal pour accueillir de nombreux micro-organismes qui captent les atomes de carbone et d’hydrogène de la matière, détruisant, de ce fait même les molécules de matière.
La dégradation des plastiques entraîne-t-elle un dégagement de méthane? Non, la formation du méthane ne se produit qu’en milieu anaérobie, quand le carbone ne peut se combiner qu’avec l’hydrogène. Mais, comme le processus de dégradation est un processus d’oxydation le carbone et l’hydrogène ne peuvent se combiner pour produire du méthane, ils restent, au contraire, piégés dans les résidus de matière et ne se recombinent qu’à travers les micro-organismes qui les recouvrent.
L’incinération est-elle une meilleure méthode pour éliminer les déchets plastiques? Le polyéthylène, comme toutes les polyoléfines est un produit pétrolier. À ce titre, il possède donc un pouvoir calorifique très élevé. Cependant, sur le plan pratique, l’élimination par incinération est problématique du fait qu’elle s’accompagne d’émissions indésirables, que les coûts de transports vers les incinérateurs sont à considérer et que la perspective de construire de nouveaux incinérateurs n’est pas très populaire, tandis que la capacité en place est insuffisante dans la plupart des pays de par le monde. |
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